Dans les années 50 à Reykjavik, Sigvaldi est fou amoureux de la belle et volcanique Helga. Quand elle tombe enceinte de leur deuxième fille, ils décident de la prénommer Asta, qui signifie « amour », à une lettre près.
Mais la vie est pleine de tempêtes et de séismes et celle d’Asta en sera maintes fois affectée.
Je ne connaissais pas cet auteur et j’avoue avoir laissé ce livre trainer un moment dans ma bibliothèque avant de le commencer. Je l’avais acheté sans grande conviction et il me manquait l’envie.
Heureusement que je lis tout ce que j’achète!
J’ai découvert un roman magnifique. Magique. Dont les mots, encore plus que l’histoire, m’ont totalement envoûtée.
Un roman, et c’est très rare, que je n’avais pas envie de terminer.
A lire sous le vent et les embruns.
Extraits:
« Personne ne peut, ai-je lu il y a des années, raconter une vie/à part Dieu/or Dieu n’existe pas. »
« Mais sans erreurs, il n’y a pas de vie. »
« Parce qu’enfin, que pouvons-nous faire, toi et moi, pour contrer ne serait-ce qu’un petit peu les ténèbres de cette vie minable et stupide? »
« Et maintenant, ils traversent cet endroit qui ressemble plus à une symphonie qu’à un paysage. »
Ça donne envie !