
Michèle vit à Alger avec son mari, Brahim, dont elle se sent de moins en moins éprise, et leur fils Erwan.
A l’agitation algérienne de la fin des années 70 se superpose la rencontre avec Catherine et sa fille Bruce, la meilleure amie d’Erwan.
Fascinée par la sensuelle Catherine autant qu’elle est révulsée par Bruce, Michèle laisse une place de plus en plus importante dans son esprit à cette relation.
Un roman à l’écriture envoutante qui dépeint une féminité et une maternité brûlantes et nous transporte dans une Algérie et l’âme de Michèle, toutes deux au bord de grands bouleversements.
A lire au jardin, dans les effluves du jasmin.
Extraits:
« La maladie d’écrire est comparable à une crise de colère dont on ne se défait pas. »
« J’aimerais tant le protéger de la souffrance, celle que l’on s’invente, celle que l’on reçoit. »
« La maternité est un mariage. Les hommes n’y sont pas conviés. »
« Les femmes restent des mères pour leur fils, reines protectrices, nourricières, témoin de leur pas, de leur chute, de leur course vers le bonheur; bonheur dont elles ne seront plus le centre et qu’elles salueront de loin, fières du travail accompli, la douceur est une leçon, les baisers un enseignement, la confiance une clé ouvrant l’avenir. »
Je me garde la lecture de ta chronique pour quand je l’aurai lu !