Une femme rencontre un homme lors d’une conférence universitaire. Le désir est immédiat. Il est marié. Ils se séparent après une nuit partagée.
Cinq ans plus tard, à des milliers de kilomètres de chez elle, chez lui, elle le retrouve. Presque par hasard. Il est libre désormais et elle va tout quitter pour cet homme dont elle ne sait rien.
Sur le papier, ce roman avait tout pour me plaire. Amour maudit et écriture sobre. A la française. Mais, malheureusement, j’ai aussi besoin d’aimer les personnages des romans que je lis. Au moins un peu. Les deux héros d’Anne Brochet m’ont été immédiatement et totalement antipathiques.
Tant pis pour moi.
A lire dans un sous sol.
Extraits:
« Elle ne comprend pas tout, elle n’a pas saisi le nom de famille et pourtant elle veut déjà le porter. »
« Elle sourit aux femmes des frères, si timidement que son sourire n’inspire pas l’envie de lui parler: elle le fait exprès. »
« C’était une parfaite journée pour mourir. Restait à savoir lequel des deux allait s’y coller. »