« Qu’allais-je faire d’elle maintenant qu’elle était là? »

Sylvia est peu sûre d’elle quand elle rencontre Antoine, plus âgé qu’elle et déjà père de deux petites filles.

Rapidement, elle envie le bonheur des amis de son compagnon, tous parents, et veut avoir un enfant.

Malheureusement, à la naissance du bébé, Colombe, pas du sexe espéré, oblige sa mère à se confronter à une réalité de la parentalité très éloignée du rêve qu’elle avait construit.

Sylvia idéalise les enfants des blogueuses dont elle copie la moindre idée et jusqu’à ses belles-filles si jolies et bien élevées. Sa propre fille, elle, n’est jamais assez bien.

Cette frustration va entraîner Sylvia dans une haine maternelle qui la conduira à un terrible accident.

Seize ans plus tard, le jour des vingt ans de Colombe, Sylvia déplore encore tout ce que sa fille n’est pas. Alors qu’elle l’a empêchée de célébrer son anniversaire avec ses amis pour organiser une grande fête de famille, elle regrette que Colombe ne soit pas plus enthousiaste, ne la remercie pas suffisamment. Plus que tout, elle attend de sa fille qu’elle reconnaisse qu’elle a eu une belle enfance, la dédouanant ainsi de sa propre culpabilité.

Empêtrée dans ses regrets, elle se remémore les moindres détails de ce qui l’a conduite à tant s’éloigner de la mère parfaite qu’elle aurait voulu être.

Un roman bien écrit mais au personnage principal tellement antipathique que la lecture ne peut être plaisante.

A lire en salle des profs.