« J’ai toujours préféré le confort du fantasme aux risques de la vie. »

« Lettre d’amour sans le dire » est une longue lettre d’amour écrite par Alice à un homme dont elle est tombée amoureuse sans oser se déclarer. Mère adolescente, brisée par les hommes qui ont traversé sa vie, à quarante-huit ans, Alice devient grand-mère et s’accroche au fantasme qu’elle nourrit pour cet homme dont elle ne connait rien.

J’aurais pu savourer ce roman comme une histoire d’amour pleine de promesses. Alice a eu toute ma compassion quand elle a confié à sa lettre son histoire avec les hommes. J’aurais presque pu pleurer avec elle sur sa fragilité. Mais, sitôt évoquée son histoire avec sa fille, Alice m’a parue aigrie et antipathique. Il m’a semblé que son monde était scindé entre les bons et les mauvais et, si j’adore les bousillés par la vie, je ne sais pas m’attacher aux victimes et à ceux qui manquent de nuances.

Certainement un joli roman pour ceux qui n’ont pas mon rapport complexe à la bienveillance.

A lire en savourant des mochis.

Extraits :

« Plus il y a de gens autour de moi, plus je m’enfonce dans la certitude de ne pas appartenir à ce tout. »

« Je suis à un âge où vous savez bien que vous ne brillez que si les gens s’éteignent par intermittence en votre faveur. Pour cela, il faut qu’ils vous aiment. »

« plus une femme prend de pouvoir et d’ampleur, moins elle est désirable » (et là, je reste plus que dubitative et me dis que cette chère Alice n’a pas été désirée par les bons hommes)

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