Anne s’est remariée avec Etienne, un ami d’enfance, après la mort en mer d’Yvon, son premier mari dont elle a eu un fils, Louis.
Etienne leur a apporté l’aisance financière dont ils étaient totalement dépourvus mais il n’a finalement pas réussi à tenir la promesse faite à Anne : aimer Louis comme son propre fils.
Après une énième altercation entre Etienne et le jeune homme, Louis part et ne rentre pas.
Anne va alors plonger dans l’attente de son retour.
Quel livre magnifique! L’écriture est sublime, toute en délicatesse, sans rien jamais de superflu.
Gaëlle Josse dit tellement bien l’amour d’une mère, la place d’un fils, la solitude et l’absence.
Une merveille!
A lire sous les embruns.
Extraits:
« Dans ces temps-là, je me disais que, peut-être, les courants froids et les vents contraires pouvaient être domptés, apaisés, évités. Et une autre voix murmurait, très loin en moi, qu’un jour les courants et les vents domptés, apaisés, se réveilleraient et viendraient demander leur dû. »
« Je voudrais retrouver notre unité première, rompue à la naissance, l’oeuf primordial à nouveau. Réparé, retrouvé, intact, le temps obscur et doux de l’inséparé. J’attends que mon fils me redonne vie, qu’il me fasse renaître, me réveille, me ressuscite. Alors, nous serons quittes. »
Çà doit être très poignant….bon lundi !
Oui un magnifique roman, une écriture ciselée, du Gaëlle Josse quoi 🙂
j’en ai lu mais pas celui-là
Joli thème…