
La narratrice mène une vie bourgeoise auprès de son époux et de ses deux grands enfants. Quand elle a terminé les tâches ménagères qu’elle s’impose, elle se réfugie dans la mansarde de sa maison où personne d’autre ne monte. Elle y dessine des oiseaux.
Sa vie est chahutée quand elle commence à recevoir des enveloppes contenant le journal intime qu’elle a tenu alors qu’elle vivait cloîtrée dans une cabane dans la forêt autrichienne, mise à l’écart par sa famille qui ne supportait pas sa soudaine surdité.
« Dans la mansarde » est un texte délicat qui aborde la maternité et la vie conjugale avec beaucoup de liberté.
A lire au grenier.
Extraits:
« J’ai un but précis mais je n’imagine pas ce que je ferais si je l’atteignais un jour. »
« Je ne veux pas qu’on me touche parce que je ne veux pas voler en éclats »
« Je rate vraisemblablement beaucoup de choses en menant cette vie retirée mais je n’en éprouve aucun regret. »
« Toutes ces dépenses pour maintenir un train de maison bourgeois n’ont de sens que pour les hommes qui vont s’éreinter, leur vie entière, pour pouvoir y subvenir. »
Il est tentant celui-ci.
Il a l’air génial !