(Rien que pour cette phrase que j’ai choisie en titre de mon article, je ne peux qu’aimer cet auteur)
Dans ce récit, Emmanuel Carrère prête sa voix à des personnes dont la vie a été bouleversée par le deuil ou la maladie.
« D’autres vies que la mienne », c’est l’histoire de Delphine, Jérôme et Philippe dont la fille et petite-fille de quatre ans, Juliette, est happée par une vague meurtrière au Sri Lanka.
C’est aussi l’histoire d’une autre Juliette, belle-sœur de l’auteur, qui, à trente-trois ans, succombe à un cancer, laissant derrière elle trois petites filles, un mari et un ami qui l’ont aimée.
Il s’agit enfin, en filigrane, de l’amour nouveau dont sera capable l’auteur pour sa compagne après avoir été témoin de ces drames.
La mort et l’amour se côtoient tout au long de ces trois cents pages qui m’ont absorbée corps et âme. J’ai dû me faire violence pour lâcher ce livre et aller nourrir mes enfants!
Lorsque je l’ai eu terminé, après ma journée de lecture, il a continué à m’habiter et le fera, j’en suis sûre, encore longtemps.
tu nous donnes l’eau à la bouche ou les yeux au bord des pages….
A lire, donc… Et je te rejoins. Cette phrase, c’est de la merde.