Après avoir purgé une peine de prison de cinq ans pour avoir concouru à la mort de son fils, Tom Sheppard rentre dans son village natal qu’il n’avait jamais quitté avant son incarcération.
Au fil de conversations avec l’épicier pour qui il se prend d’amitié et la marchande de journaux qui tombe amoureuse de lui, il livre au lecteur sa version du drame et des années vécues en prison.
J’ai lu, il y a longtemps déjà, plusieurs romans de Philippe Besson dont j’avais un souvenir assez enthousiaste. La magie n’a pas opéré cette fois-ci. Je suis restée insensible aux tourments du personnage principal dont les travers m’ont paru trop rédhibitoires pour parvenir à me retrouver en lui ou à l’aimer mais trop plats pour trouver l’énergie de le détester.
Une rencontre manquée.