« La vie ne lui apprend jamais rien, elle n’a pas que ça à faire. »

Janvier 2018. Thiers. Une prof de français traverse hors des clous pour ne pas salir ses bottines avant d’aller en cours. Un automobiliste la klaxonne. Surprise, elle lui fait un doigt d’honneur. L’homme se gare devant elle et la somme de recommencer. Elle s’exécute. Il la gifle.

La gifle qui la ramène à toutes les violences dont elle a été victime. Dans sa carrière et sa vie personnelle.

Une réflexion sur l’origine de la violence et la façon de la recevoir. Quand on est une femme. Quand on est arabe.

Un très beau texte, puissant, riche et émouvant.

A lire face au Puy de Dôme.

Extraits :

« Sa désobéissance est un choix par défaut, une défense de faible; décider de désobéir, c’est dominer les maîtres qu’elle n’a pas choisis, qui ne méritent pas d’être choisis. De là vient la violence. La leur, la sienne. »

« Elle n’en finit pas d’être punie d’avoir été frappée, la douleur nourrit un sentiment d’injustice et de culpabilité qui l’aveugle. »

« Elle devra écrire pour avoir la beauté en échange de la peur, la littérature en place de la honte. »

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