
Paul est laid. Insignifiant. Son enfance a détruit son équilibre, sa confiance et son estime de soi. Ses relations amoureuses se sont chargées de le conforter dans l’idée qu’il est bien peu aimable et risque, s’il baisse la garde, l’humiliation.
Quand il rencontre la douce Angélique qui ferme les yeux sur ce que lui ont fait les hommes pour continuer à voir l’amour quand il se présente, il a si peur de la perdre qu’il devient l’homme qu’il avait juré ne jamais être.
« Le mal-épris » est un très beau roman sur les ravages de l’enfance et le poids du regard et des mots de l’autre.
A lire en faisant la queue à la Poste.
Extraits :
« C’est tout lui, d’avoir offert ce qu’il ne veut pas donner »
« Il est ce que l’enfance a fait de lui »
« Il ne sait pas aimer, lui qui aime si fort. »
Et si je ne vais pas à la poste ?
Je mets de côte. J’ai quand même envie de découvrir.
Merci pour ce partage. A bientôt