Étienne, photographe de guerre, est libéré d’une prise d’otage. Irène, sa mère, l’attend sur le tarmac pour le ramener à la vie auprès d’Enzo, son ami de toujours.
La vie d’après commence. La vie avec le souvenir de l’horreur et la peur. Cette peur qui est en chacun d’eux. Avec laquelle, chacun à leur façon, ils tentent de composer.
Des phrases courtes et précises. Un moment de lecture suspendu, hors du temps. Un infini plaisir.
A lire au bord de l’eau.
Extraits:
« Il connaît la seule vérité: le pouvoir des mères est dérisoire devant la mort. »
« Toute sa vie elle luttera contre la peur sourde de qui a voué un être au temps. »
« La grande, l’immense joie du retour qu’il n’osait même plus rêver, il n’arrive pas à la vivre. Il est toujours au bord. Sur une lisière. Il n’a pas franchi le seuil de son monde. L’exil, c’est ça? »
Pas trop dur à lire ? Je trouve qu’il faut « réfléchir » pour les 2 premiers extraits (bon je me réveille, c’est peut être pour ça 😉)