Un attentat suicide a lieu à Tel-Aviv et tue dix-sept enfants. Après avoir opéré plusieurs victimes, Amine, chirurgien naturalisé israëlien, découvre que le kamikaze est sa propre femme.
Il part à Bethléem d’où elle a posté un courrier d’adieu et d’où il est originaire et se trouve là-bas confronté au rejet de ceux qui l’ont vu grandir, lui qui a fait fortune et choisi de vivre parmi les juifs.
Le roman décrit le désespoir d’un homme confronté à l’impensable. Le récit est centré sur la douleur qu’il ressent, sur la trahison dont il s’estime victime, sur sa propre blessure. Il évoque la difficulté d’assumer certains choix, la difficulté de comprendre l’autre quand la vie vous mène si loin de là où vous vous étiez rencontrés.
C’est un très beau roman qui dépasse largement le conflit israélo-palestinien.
Étrange, je regarde cette couverture qui ne me dit rien et pourtant à lire ton article il me semble reconnaître une ancienne lecture…
Un superbe roman comme souvent avec Yasmina Khadra. Si tu ne l’as pas encore lu, je t’encourage à lire son autre roman « Ce que le jour doit à la nuit », une magnifique épopée sur un groupe d’amis au moment de la guerre d’indépendance algérienne.
Lu il y a fort longtemps. Je ne me souviens pas tout, juste que j’avais beaucoup aimé.
Un jour il faudra bien que je lise Yasmina Khadra. Merci pour ta critique.
Je note cette auteure que je ne connais pas, merci pour ton partage.😉