Ruth est sage-femme. Noire dans un quartier blanc. Un jour, alors qu’elle travaille depuis vingt ans sans incident dans le même hôpital, elle se trouve confrontée à un couple de blancs fondamentalistes auxquels la responsable de Ruth accorde qu’elle ne s’occupe pas de leur enfant.
Quand le bébé fait un arrêt cardiaque, Ruth est seule avec lui mais elle hésite à lui prodiguer les premiers soins de peur de perdre son emploi.
Le roman retrace les histoires de Ruth, qui a tout fait pour s’extraire de son milieu social, Turk, le père du bébé, jeune paumé qui trouve une famille chez les fondamentalistes, et Kennedy, l’avocate commise d’office de Ruth, blanche et évidemment aisée.
La parole est donnée alternativement à chaque personnage chapitre après chapitre. Le lecteur suit ainsi la vie des trois protagonistes, du décès du bébé jusqu’à un épilogue prenant place six ans après le procès.
J’ai lu tant et tant d’avis dithyrambiques sur ce roman, très facilement qualifié de « claque » que je me suis jetée dessus dès que je l’ai croisé en poche.
Comme souvent quand j’attends beaucoup d’une oeuvre, ma lecture comporte une part de déception.
« Mille petits riens » est très certainement un bon livre et le sujet traité est intéressant. Mais on est loin de la claque annoncée.
Je crois que c’est le genre d’ouvrage dont je préfèrerai l’adaptation cinématographique. Les bons sentiments, l’écriture aseptisée, l’incontournable « very happy end », tout y est. Et je suis beaucoup plus ouverte à la facilité au cinéma. Il ne me reste plus qu’à patienter.
A lire devant la télé.
Je partage totalement ton avis…sympa mais très lisse…
Je ne crois pas que je le lirai celui là ! La bataille autours du décès d’un bébé ne m’emballe pas du tout (déjà la décès en lui même .)