« Si loin, si proches. Et la guerre entre nous. »

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Daraya, banlieue de Damas. Dans cette ville, berceau du printemps syrien, sous les bombes depuis des années, des jeunes hommes ont le projet fou de sauver tous les livres ensevelis sous les décombres et de les rassembler dans une bibliothèque secrète tout en prenant la précaution de noter le nom des propriétaires sur la première page pour les restituer après la guerre.

L’auteure, journaliste, raconte l’histoire de ces hommes, de 2015 à l’évacuation de Daraya en 2016.

C’est un récit, pas un roman. Les faits sont réels, ce qui donne une force supplémentaire à l’incroyable histoire relatée.

J’ai été émue par l’espoir, la peur et le courage de ces hommes aussi ordinaires qu’incroyables.

Un témoignage bouleversant.

A lire au coeur de sa bibliothèque.

Extraits:

« La guerre est perverse, elle transforme les hommes, elle tue les émotions, les angoisses, les peurs. Quand on est en guerre, on voit le monde différemment. La lecture est divertissante, elle nous maintient en vie. Si nous lisons, c’est avant tout pour rester humain. »

« Tous ces malheurs qui ne se disent pas, que la guerre étouffe, pour mettre en valeur la bravoure des combattants. »

« Le propre de cet ouvrage est justement de raconter la fragilité de l’instant. L’inscrire dans l’épaisseur du temps et de la mémoire. »

Et vous en pensez quoi?