Il existe au coeur de chaque femme une femme sauvage endormie. Réveillons-la.
J’avais commencé à lire ce livre il y a une vingtaine d’années mais je n’avais alors pas réussi à passer les cent premières pages.
Puis, récemment, j’en ai à nouveau beaucoup entendu parler. Jusqu’à ce que quelqu’un me le conseille très directement.
Je l’ai repris et, je ne vous le cache pas, j’ai bien failli craquer à nouveau avant la centième page. Le style m’est très abscons et j’ai souvent été lassée par la redondance du propos.
Cependant, c’est un livre qui m’a parlé. L’apprentissage de la gentillesse qui finit par se transformer en quelque chose qui approche de la soumission. Les renoncements qui paraissent naturels aux femmes. La tension entre ce qu’on nous apprend à être et ce qu’on est réellement. L’injonction au silence. La nécessaire expression de notre créativité. La recherche de liens, de guides, de soeurs.
Il y a énormément de pistes et de richesses dans ce livre. Sa lecture m’a beaucoup apporté. Je me suis sentie inspirée. Sur la voie du changement peut-être même.
A lire avec un carnet et un stylo sous la main.
Extraits:
« Quand un contrôle excessif s’exerce sur la vie, il y a de moins en moins de vie à contrôler »
« Leur route était jonchée de rêves brisés. Souvent, ces femmes étaient des artistes qui tentaient de se montrer raisonnables en consacrant 80% de leur temps à des tâches qui tuaient dans l’oeuf, jour après jour, leur créativité {…} On leur a fait remarquer très précocement qu’elles étaient « différentes », avec une connotation péjorative. En fait, elles étaient passionnées, curieuses, particulières et dans le droit-fil de leurs instincts. »
« Ce qu’ils veulent de vous, c’est la cohérence {…} Ils ne veulent pas que vous changiez. »
« Pour une femme, il est de la plus grande importance de mettre sa vie et son esprit à l’écart de l’uniformisation de la pensée collective et de développer les talents qui lui sont propres, car ainsi elle va éviter que son âme et sa psyché ne glissent vers la servitude. »