Julia, quatorze ans, vit seule avec son père depuis la mort de sa mère plusieurs années auparavant. Survivaliste, Martin éduque Julia dans l’idée que le monde extérieur est plein de dangers dont lui seul peut la protéger. Asservie par ce lien toxique, Julia va rencontrer Jacob, un jeune de son âge qui va la révéler à sa propre puissance.
J’avais hâte que ce roman sorte en format poche tant j’en avais lu des avis dithyrambiques sur les réseaux sociaux. Engouement à peine nuancé par quelques lecteurs écoeurés par leur plongée dans la vie de Julia.
Je crois que je me situe pile au milieu de ces deux émotions.
J’ai beaucoup aimé la description de l’emprise qu’exerce Martin sur Julia mais l’immense place laissée aux armes à feu et à leur maniement, aussi utile qu’elle puisse être au récit, m’a lassée.
Pas de chef d’oeuvre pour moi mais un livre qui mérite de lui consacrer quelques heures.
A lire sur une terrasse défraichie avec une bière bon marché.
Extraits:
« Personne ne comprend jamais les autres. »
« Son esprit ne peut être pris par la force. »
« Rien n’est plus difficile que le contact permanent et incessant avec ton propre esprit »
J’ai beaucoup apprécié cette lecture malgré le thème. D’ailleurs, j’aime les lectures qui dérangent. Néanmoins, je te rejoins! Je n’ai pas été aussi embarquée que d’autres lecteurs. Je trouvais certaines descriptions vraiment très longues!