« Je m’évertuais à n’exister qu’à peine »

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Anas, jeune professeur de Lettres, est atteint d’une tumeur au cerveau. Après plusieurs mois de traitements, il décide d’aller passer sa convalescence dans un petit village de Provence.

Dans ce roman, l’auteur fait alterner le récit d’Anas qui se retrouve confronté aux préjugés des habitants du village dans lequel il pensait trouver un refuge et celui des villageois qui ne voient pas d’un bon oeil l’arrivée de cet étranger.

C’est l’histoire d’un racisme ordinaire. La peur de l’autre, le repli sur soi et la projection des pires fantasmes. Un thème très actuel.

Cependant, j’ai été gênée par l’écriture des pages relatant le point de vue des villageois. J’ai toujours beaucoup de mal avec « l’écrit-parlé » et là, le concept est poussé assez loin et, je trouve, dessert finalement le propos en proposant une vision caricaturale des habitants du village, chasseurs, piliers de bar et grossiers. Le seul « local » à tendre la main à Anas se trouvant évidemment être celui parti faire des études de Lettres en dehors du village, lui même rejeté par ses condisciples et son propre père pour montrer un peu trop de raffinement.

Une déception pour moi que ce roman que j’ai été contente d’achever.

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