
Valentine rencontre François à la fac. Fragile et très attachée aux valeurs familiales traditionnelles, Valentine tombe sous le charme de François, libre et tourné vers le progrès.
Elle s’attache le jeune homme en lui donnant trois enfants et en renonçant pour lui à ce qui vibre en elle. Mais la famille n’est pas toujours un refuge.
La fragilité, les failles laissées par l’enfance, c’est une thématique qui me plait. Mais quelques longueurs et un dénouement, à mes yeux, peu crédible, m’ont laissé un sentiment d’inabouti.
A lire après « Valeurs actuelles ».
Extraits:
« La naissance de Louis-Gabriel a doublé les occasions d’évoquer des sujets dont elle se fout. »
« Les névrosés n’ont pas de vraie empathie. Non pas qu’ils aient un déficit de bonté, mais ils sont fissurés de partout. L’émotion des autres menace de s’insinuer en eux, de décupler la leur, il vaut mieux l’éviter. »
« La paix n’est pas l’absence de conflits, c’est leur résolution. »