« Tu vis dans la crainte de ce qui un jour ou l’autre va finir par t’abattre »

Journal nº1: 1957 à 1964

Toute sa vie, Charles Juliet a tenu un journal qu’il publiera. Ce premier tome prend place durant la jeunesse de l’auteur. Il vient de quitter les enfants de troupe et d’abandonner ses études de médecine pour se consacrer à l’écriture avec ferveur.

J’aime énormément Charles Juliet. Pénétrer dans ses pensées de jeune homme, sa démarche d’écrivain, son rapport à la vie et à l’art est un privilège.

J’ai savouré ce journal et lirai les tomes suivants sans aucun doute.

A lire à son bureau.

Extraits:

« Les seuls êtres qui m’intéressent, les seuls avec qui je me sente des affinités, sont ceux qui ont un pouvoir de refus, de défi, de contestation, qui savent implicitement qu’il n’est pas de vie sans liberté »

« Ordinairement, l’enfance est le pôle d’une lancinante nostalgie […] Toi, tu ne reviens jamais à ton enfance »

« Et si je vis ainsi, ce n’est pas pour me conformer à je ne sais quelle stupide décision que j’aurais prise, mais parce que je ne peux faire autrement. Au reste, quand je vois tous les gens courir, s’agiter, mener ces vies avides et trépidantes, fiévreuses et insatisfaites, et par ailleurs en retirer si peu, je n’ai pas le sentiment que je gagnerais a les imiter. »

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