« Il cherchait les mots qui lui auraient parlé de lui »

En panne d’inspiration, l’auteur étouffe dans sa vie citadine. Dans l’espoir de renouer avec l’écriture, il loue une maison dans les Alpes, à proximité du lieu où il passa tous ses étés d’enfance.

Un texte court, une ode à la nature et à la vie simple.

J’ai été un peu désarçonnée par les très nombreuses et longues citations qui jalonnent le texte. J’ai abordé ce texte comme un roman. Il aurait fallu que je garde en tête qu’il s’agissait d’un récit.

L’inconvénient du procédé est que la comparaison est immédiate entre l’auteur et « ses maîtres ».

Pour ma part, les passages que j’ai préférés sont les citations de Thoreau, et je crois qu’il vaut mieux, s’il fallait choisir, lire ce bon vieux « Walden » que j’ai trouvé beaucoup plus vibrant et profond.

Je vous laisse le soin de juger.

A lire à la montagne.

Extraits:

« J’acceptais la solitude si telle était la garantie de ma liberté »

« J’étais maintenant sur le fil entre les deux vallées de ma vie. »

« Si j’avais fui cette maison, pensai-je, c’était justement parce qu’elle me connaissait trop bien et qu’elle avait été témoin, nuit et jour, des insomnies, des illusions, des angoisses et des euphories de la solitude. »

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